Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/105

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et qui avaient pour lui l’attrait du mystère, car il me les cachait ou croyait me les cacher ; enfin, à l’espérance de me faire épouser le fils de lady Rosemonde.

Quant à celui-ci, je résolus d’en avoir le cœur net, et, malgré ma répugnance à m’occuper de lui, je partis pour la villa de notre amie, résolue à lui demander compte des excentricités de son Benjamin, excentricités qu’elle ne pouvait ignorer, puisque le mouchard avait accès chez elle.

J’arrivai à onze heures du matin.

Ces dames étaient à prendre le thé dans la galerie, qui est l’endroit le plus frais de nos demeures italiennes.

Je pris naturellement le grand escalier. Mais des laquais le balayaient, et, pour fuir la poussière dont un nuage s’élevait devant moi, j’entrai à tout hasard dans un passage que je croyais devoir correspondre avec l’autre bout de la ga-