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Scène II.


LUPO, LIVERANI, ROLAND.


LUPO, à Roland, au fond.

Est-ce qu’il a entendu ?…

ROLAND.

Oui, mais il ne se doute de rien. Rentrez-vous sain et sauf, mon maître ?

LUPO.

Tant s’en faut. J’ai plus d’un accroc que tu panseras tantôt ou ce soir, quand j’aurai le temps.

(Roland sort.)
LIVERANI, à Lupo, qui l’embrasse.

Enfin te voilà ! Il y a trois jours que je ne t’ai vu !

LUPO.

Est-ce un reproche, mon père ?

LIVERANI.

Jamais tu n’en peux mériter, toi, le modèle des fils.

LUPO.

Mon père, je n’aime que vous au monde.

LIVERANI.

Il faut pourtant aimer tous les hommes.