Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/186

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LUPO.

Ne les vends pas, engage-les. Je te réponds de te les rapporter avant un mois.

DELIA.

Tu iras les reprendre de force au juif qui m’aura prêté ?

LUPO.

Et je le tuerai s’il résiste, fût-il gardé par cent diables ; tu peux donc être bien sûre de ravoir tes parures. Allons, ne m’irrite pas par des lenteurs. Vite, décide-toi, je suis pressé !

DELIA.

Mon ange, te voilà donc ruiné et traqué comme un cerf aux abois ?

LUPO.

Si de mes richesses il ne me reste plus que des cornes, tu en sais quelque chose, femelle de malheur !

DELIA.

Tu me dis des injures, lumière de mes yeux !

LUPO.

Et je te brise la tête contre ce mur si tu me railles.