Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/196

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ANGELO.

Je suis le démon, je viens chercher ton âme maudite !

LUPO.

Si tu es le démon… si tu peux me perdre et sauver mon père, fais de moi ce que tu voudras ; qu’il meure en paix. Je donne mon éternité pour une heure de son repos ! (Il s’évanouit.)

ANGELO.

Le voilà damné ; il faut qu’il meure en état de péché mortel ! (il tire son épée pour le frapper. L’archange Michel, qui est représenté sur la tapisserie, s’en détache et couvre Lupo de son bouclier.) Ah ! encore le miracle !… (Il fuit à l’autre bout de la chambre en se cachant le visage. La figure de l’archange rentre dans la tapisserie. Lupo se ranime et se relève.)



Scène XVI.

Les Mêmes, LIVERANI.


LUPO.

Mon père debout ! (Il se jette dans ses bras.)

ANGELO, qui se tient caché derrière un meuble, à part.

Le paralytique !