Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/285

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petit cheval, voici la ronde, aye, aye. Adieu, les jolies filles.

LE CHŒUR.

Aye, aye, mon brave petit cheval noir, voici le guet. Adieu, les jolies filles. Aye, aye. Heurtons les coupes de la joie, que leurs flancs vermeils……

LE CHÂTELAIN, (Récitatif).

Quel est ce pèlerin qui sort de la forêt suivi d’un maigre chien noir comme la nuit ? Il s’avance vers nous d’un pas mal assuré. Il semble harassé de fatigue ; qu’on remplisse une large coupe, et qu’il boive à sa patrie lointaine, à ses amis absents !

LE CHŒUR.

Pèlerin fatigué, heurte et vide avec nous la coupe de la joie. Bois à ta patrie lointaine, à tes amis absents !

LE VOYAGEUR, (Air).

Patrie insensible, amis ingrats, je ne boirai point à vous. Soyez maudits, vous qui accueillez