Page:Sand - La Famille de Germandre.djvu/110

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l’avait encore été. Vraiment, madame.… ma chère amie… ma bonne cousine… je ne sais comment vous exprimer… Tant de bontés pour nous… Je…

— Ne cherchez pas de compliments, reprit Hortense ; vous ne savez pas en faire et je ne les aime pas. Donnez-moi une franche poignée de main ; voulez-vous ?

— Oh ! certainement ! s’écria Sylvain en se précipitant vers elle ; mon cœur est pénétré…

Mais il ne vit pas qu’il y avait un obstacle entre lui et Hortense, et il fit tomber encore une fois son chapeau, son livre et la chaise sur laquelle il les avait posés.

Une telle obstination de maladresse et d’agitation nerveuse découragea un peu Hortense.

— Allons ! se dit-elle, il faudra tâcher d’améliorer son sort sans qu’il s’en doute ; car les témoignages de sollicitude le mettent au supplice, et jamais la douce amitié n’apprivoisera ce malheureux caractère.

La grande cloche signala en cet instant l’arrivée de la personne que l’on attendait, et Labrêche entra bientôt d’un air empressé.