Page:Sand - La Famille de Germandre.djvu/290

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Tout à coup sa vue se troubla, les jambes lui manquèrent, il exhala un gémissement sourd et s’affaissa sur lui-même.

On accourut à son aide. Octave le porta auprès de la fenêtre, tandis que les vieillards et les femmes effrayés, sortant de leur retranchement, s’enquéraient avec angoisse.

— C’est une attaque d’apoplexie ?

— Non ! c’est qu’il a trop déjeuné !

— Bah ! ce n’est rien, c’est la chaleur, le temps est à l’orage.

— Ne croyez pas ça, il a reçu une commotion terrible, je l’ai vu !

— C’est donc une machine électrique ?

— C’est une machine infernale de nouvelle invention.

— Il y a peut-être des lames de poignard qui sortent quand on appuie sur la tête du monstre ?

— N’est-il pas blessé ? Oui, il a du sang sur la poitrine, je le vois !

— Eh ! non ; on lui a ouvert sa chemise, et vous voyez son gilet de flanelle.