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la petite fadette

grin ; car, cette fois, elle n’avait rien dit qui lui méritait d’être tant maltraitée, et elle pleurait de rage, sans pouvoir rattraper sa coiffe qu’un méchant galopin emportait au bout d’un bâton.

Landry trouva la chose bien mauvaise, et, son bon cœur se soulevant contre l’injustice, il attrapa le gamin, lui ôta la coiffe et le bâton, dont il lui appliqua un bon coup dans le derrière, revint au milieu des autres qu’il mit en fuite, rien que de se montrer, et, prenant le pauvre grelet par la main, il lui rendit sa coiffure.

La vivacité de Landry et la peur des gamins firent grandement rire les assistants. On applaudissait Landry ; mais la Madelon tournant la chose contre lui, il y eut des garçons de l’âge de Landry, et même de plus âgés, qui eurent l’air de rire à ses dépens.

Landry avait perdu sa honte ; il se sentait brave et fort, et un je ne sais quoi de l’homme fait lui disait qu’il remplissait son devoir en ne laissant pas maltraiter une femme, laide ou belle, petite ou grande, qu’il avait prise pour sa danseuse, au vu et su de tout le monde. Il s’aperçut de la manière dont on le regardait du