Page:Sand - Le Dernier Amour, 1882.djvu/345

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tue l’être moral avait fait ce qu’il avait pu faire de mieux ; aucune passion mauvaise n’avait terni la conscience.

La conscience, mes enfants ! s’écria le vieux Sylvestre en achevant son récit et en se levant avec la vigueur d’un jeune homme malgré ses soixante-quinze ans ; la bonne conscience est ce quelque chose de vrai et de lucide, ce pur talisman, ce classique miroir de l’âme qui fait paraître les choses telles qu’elles sont : la nature belle, l’homme perfectible, la vie toujours acceptable, et la mort souriante.


Palaiseau, 15 mai 1866.

FIN.