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lever et se coucher. On était exigeant, on trouvait insupportables ces astres immobiles. On peignit des ciels sur calicot et on fit monter et descendre derrière, frisant la toile, une boîte de lanterne magique dont la lentille fut réglée selon l’éclat voulu. Au moyen d’un simple tourne-broche dont on régla également le mouvement et dont on éteignit le bruit, on eut le lever ou le coucher du soleil et de la lune relativement aussi muets et aussi lents que dans la réalité. Il ne s’agissait que de monter la machine avant le lever du rideau et de la faire marcher au moment nécessaire. Le changement de lumière sur la scène fut obtenu par des ficelles dont l’opéra-