Page:Sand - Le Théâtre des marionnettes de Nohant, paru dans Le Temps, 11 et 12 mai 1876.djvu/30

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pour leur compte et qui s’en lasseraient, si l’invention des autres ne les distrayait point de leur propre contention d’esprit. Mais il était seul la plupart du temps. L’heure du travail ou du mariage était venue pour ses jeunes associés. Nous avions de jeunes enfants qu’il tenait à divertir aussi et pour qui la charge exclusive eût été, ou incompréhensible, ou d’une mauvaise influence sur le goût naissant. Il fallait un théâtre plus châtié et dès lors une plus fidèle observation des lois de la scène. Ceci paraissait impossible, car on n’a que deux mains, et les pièces ainsi rendues par un seul opérant ne peuvent être qu’une suite de monologues ou de scènes à deux personnages. Avec un compère, on ne pouvait dépasser le nombre de quatre,