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— Bah ! je connais ça, nous y sommes tous sujets ». Dès lors, si un récitant s’embarrassait dans le scénario et qu’il fit attendre sa réplique, les autres personnages lui demandaient si, lui aussi, avait le piton. Pendant longtemps, avoir le piton, c’est-à-dire manquer de mémoire, fut une locution consacrée dans les coulisses de l’Odéon, dont les acteurs avaient vu ou fait jouer nos marionnettes. Le souffleur surtout la connaissait, lui qui était forcé d’être attentif au piton.

En outre de ces difficultés, il arrivait souvent que l’on était forcé de laisser la scène vide pour introduire les mains dans de nou-