Page:Sand - Les Maitres sonneurs.djvu/439

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— Ne l’avez-vous pas amené ? dit Huriel.

— Vraiment non, répondis-je. Je suis venu pour mon compte, à cause de toutes les histoires qu’on faisait sur vos diableries. J’étais curieux de les voir ; mais je vous jure qu’ils avaient l’esprit trop égaré et la vue trop trouble pour me reconnaître.

Nous allions partir, quand des bruits de voix écolérées et des tumultes sourds, comme ceux d’une querelle, se firent entendre.

— Oui-dà ! dit le carme, qu’y a-t-il encore ? Je crois qu’ils reviennent et que nous n’en avons pas uni avec eux. Et vile ! reprenons nos déguisements !