Page:Sand - Nanon, 1872.djvu/22

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lerie, ce qui me valait toujours les compliments de mon oncle et le respect de mes cousins, encore que ceux-ci ne fussent pas aussi scrupuleux que moi. Je me demandais donc si mon devoir n’était pas de mettre ma religion à la place de celle qui manquait à Rosette. Je l’appelai, elle fit la sourde. Elle mangeait de si bon cœur, elle avait l’air si content !

Je la rappelai au bout d’un moment, d’un bon moment, je dois l’avouer, quand, tout à coup, je vis, de l’autre côté de la barrière, une jeune et douce figure de novice qui me regardait en riant.