Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/101

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puis la fenêtre, et poussa dehors l’oiseau sédentaire, qui ne voulait pas s’envoler.

— Ah ! tu n’es pas digne de la liberté ! dit-elle en le voyant revenir vers elle aussitôt.

Elle retourna à sa toilette, défit ses tresses avec une sorte de rage, et tomba le visage sur ses mains crispées. Elle resta ainsi jusqu’à l’heure où sa mère s’éveillait. La fenêtre était restée ouverte, Pauline n’avait pas senti le froid. Le serin était rentré dans sa cage et chantait de toutes ses forces.