Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/150

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passait en elle. Quelques instants après, elle remarqua que Montgenays parlait d’elle à Laurence ; car, tout en s’entretenant à voix basse, leurs regards se portaient sur elle.

— Est-ce une première camériste ou une demoiselle de compagnie que vous avez là ? demanda Montgenays à Laurence, quoiqu’il sût fort bien le roman de Pauline.

— Ni l’une ni l’autre, répondit Laurence. C’est mon amie de province, dont je vous ai souvent parlé. Comment vous plaît-elle ?

Montgenays affecta de ne pas répondre d’abord, de regarder fixement Pauline ; puis il dit d’un ton étrange que Laurence ne lui connaissait pas, car c’était une intonation mise