Bruxelles,… peut-être un noble à qui elle était fiancée en Dauphiné avant ses malheurs.
— Si c’est un noble, il se conduit comme un vilain en l’abandonnant au rude travail qu’elle fait. Il est sans doute riche, et il l’oublie ! Quand elle en sera bien sûre, elle l’oubliera aussi !
— Oui ; c’est un espoir que tu me donnes, je t’en remercie ! et puis je me dis aussi qu’elle a peut être inventé cet amour-là pour mettre le mien à l’épreuve.
— Elle sait donc que tu l’aimes ?
— Oui, certes ! Je le lui ai écrit, il y a déjà quelque temps, dans les termes les plus persuasifs et les plus respectueux.
— En lui offrant le mariage ?
— Oui ; mon père est notaire, il a de la fortune, et j’en aurai.
— Et il consentira au mariage ?
— Il faudra bien !
— Et Impéria t’a répondu ?…
— Rien. Elle n’a pas eu l’air d’avoir reçu ma lettre.
— Ce qui ne t’empêche pas d’espérer ?
— J’espérais ; à présent, je crains ! Que me conseilles-tu ?