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de M. Firenzuola, et se jeta dans une allée du jardin, heureux et soulagé de respirer l’air de la nuit et le parfum des myrthes qui croissent presque sans culture dans ce climat. D’abord il erra dans l’obscurité, foulant aux pieds des touffes de belladone, et livrant à la brise balsamique ses cheveux secs et brûlans. Il se sentit ranimé par cet air tonique, et presque disposé à une gaîté vraie. Alors il se rapprocha de la salle du festin, dont les chants et les rires venaient jusqu’à lui, et dont les fenêtres ouvertes laissaient échapper des flots de lumière qui allaient pâlir et s’éteindre sur la verdure. Au tra-