Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/176

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l’honneur, des principes ! Allons, Rose, sors de ton apathie ; cette nonchalance est un crime dans ta position. Tu vois que nous ne sommes pas heureuses, que ta mère est forcée de paraître sur les derniers théâtres des départemens, tandis qu’avec un peu de bonne volonté de ta part, nous pourrions nous montrer sur un meilleur pied, et remonter peut-être sur un théâtre de grande ville… C’est décidé, n’est-ce pas, tu veux faire voir à ta petite maman que tu l’aimes ? »

La Primerose, en parlant ainsi, pressait sa fille sur son cœur, et s’apprêtait à l’arroser de ses larmes.