Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/188

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

plissant le verre de son ami, il faut boire.

« — Pauvre ressource pour se donner du cœur, ou pour s’ôter le peu qu’on en a.

« — C’est la panacée universelle. Rappelle-toi la grande maxime du religieux d’Hoffmann : bibamus.

« — Bibamus ! s’écria le garçon boucher, le tyran de la troupe : je vais vous chanter cela en canon. »

Tous les convives firent chorus : le vacarme grossit, les flacons diminuèrent : les cerveaux commençaient depuis long-temps à s’embarrasser.

La présence de Rose avait em-