Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/203

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voici à vos pieds. Vous êtes fière, et vous avez raison ; c’est à genoux que je vous demande à vous seule… Voulez-vous que je sorte ? Faites un signe, et j’obéis. »

La vie sembla éclore, faible et imperceptible d’abord, dans les traits de Rose ; elle garda le silence et posa sa main sur son cœur, qui commençait à reprendre le mouvement : elle respira comme une asphyxiée qui retrouve la première sensation de l’existence.

Puis, après un moment de réflexion : « Je ne peux pas vous aimer encore, lui dit-elle, mais je sens que je ne vous méprise plus. Si vous