Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sachez-le bien, mon enfant : tout ce que je vous demande, c’est de vous rappeler que le premier libertin à qui vous avez eu affaire n’avait pas l’âme corrompue.

« — Mais ma mère.

« — Nous lui fermerons la bouche avec des billets de banque.

« — Mais… elle m’aime.

« — Pauvre fille ! ne prostituez pas ce mot-là… Dites ? consentez-vous ? »

Rose saisit la main d’Horace et la porta à ses lèvres.

« Emmenez-moi donc bien vite, dit-elle, car je crains ma mère, je la crains horriblement.