Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/219

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détournez au bout de la carrière qu’ils ont parcourue, tour à tour séductions, ornemens, artifices, oripeaux, guenilles.

Ainsi la courtisane qui implore au coin des rues le denier du libertin, ou qui se traîne, have et livide, sur les marches d’un hôpital, a eu aussi sa jeunesse, sa beauté, ses triomphes et sa vertu peut-être…

Ces réflexions se mêlaient, dans l’esprit d’Horace, à une série d’amertumes dont le secret rongeait depuis long-temps sa vie. Mais à ces souvenirs tristes se mêlaient le sentiment délicieux de la bonne action qu’il venait de faire. Sa poitrine sem-