Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/71

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Ils traversèrent l’Adour sur un pont de marbre, et passèrent rapidement au travers de ces rues de cailloux, propres et aérées, que des ruisseaux d’une eau crystaline arrosent sans cesse, et que bordent des maisons basses, invariablement construites en galets de rivière. Enfin ils atteignirent l’immense place du marché dont la principale beauté consiste à encadrer un vaste espace de ciel méridional si pur et si bleu. Ce ne fut pas sans peine que le postillon parvint à se faire jour parmi la foule assemblée pour les fêtes de la foire, et à gagner la porte de l’Hôtel-de-France.