Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

avec un sourire si béat, et d’un air si pénétré de reconnaissance envers lui-même, que Rose fut tentée de le croire sur parole. Au reste, monseigneur de V*** n’ajouta pas qu’il avait voulu ériger en monopole la jouissance d’un superbe jardin qui s’étendait, avec ses massifs de feuillage et ses bouquets de fleurs, sous les fenêtres de son palais ; que les habitans égoïstes de sa bonne ville la lui avaient opiniâtrement disputée, et qu’il n’avait pu obtenir de leurs exigences peu chrétiennes que quelques arpens qui longeaient son hôtel, et où il pouvait, chaque matin, respirer l’air et lire son bréviaire, séparé de son troupeau pro-