Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/113

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le trahir, pas même celle qu’il rend jalouse et qu’il sait apaiser ; il fait des armes, il chasse, il nage mieux que personne…

— Oh ! mon Dieu ! dit Rose, il me semble que je le reconnais ; en effet c’est lui que j’ai vu à Bagnères. Il montait toujours les plus beaux chevaux du pays et les plus difficiles. Il caracolait sur les promenades de Coustoux avec plus de grâce et de hardiesse qu’un officier de hussards ; sa soutane et son chapeau faisaient un drôle d’effet dans ces momens-là.

— C’est lui ! il a fait plus d’une malheureuse à la dernière saison des eaux. Mais depuis ce temps, il s’est un peu rangé. Monseigneur, qui