Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/114

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l’aime d’un attachement extraordinaire, a obtenu de lui par la douceur (car c’est un enfant gâté qu’il n’ose pas gronder) qu’il ne monterait plus à cheval en plein jour, et qu’il irait en bonne fortune en habit séculier.

— J’ai plus de mépris pour les libertins hypocrites que pour les libertins grossiers.

— Oh, oh, prenez garde à vous, belle Rose ! Je ne répondrais pas que ce Lovelace tonsuré n’eût jeté les yeux sur vous : il est assez habile pour que vous ne vous doutiez de son projet qu’au moment d’y succomber. J’ai vu de ses tours, et s’il faut vous dire toute la vérité, j’ai souvent fait des folies avec lui. C’est