Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/128

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l’on pourrait appeler lyrico-digestive. En chantant des paroles profanes, on déplairait indubitablement à M. le grand-vicaire, dont la rigidité ne pliait qu’en apparence, et dont la mémoire était éternelle. Rose était bien décidée à cacher son savoir-faire ; elle s’amusait même intérieurement de l’anxiété peinte sur tous les visages ; mais lorsqu’elle vit mademoiselle Cazalès la partager, elle se dévoua, et lui proposa de chanter une villanelle en patois lombard-istrien, que personne ne comprendrait. Rose, dans sa vie nomade, avait vu beaucoup de pays, et savait parler plusieurs langues dont elle ne connaissait pas plus les rè-