Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/154

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— J’appuie la motion, s’écria l’abbé de R***, et je demande la permission de l’accompagner.

Cette circonstance eût décidé Rose à un refus, mais mademoiselle Cazalès joignit ses prières à celles de ses convives ; l’abbé se mit au piano et préluda avec beaucoup de grâce. Rose comprit qu’avec d’aussi belles mains il devait renoncer difficilement à cet art profane, et, riant en elle-même de ses prétentions, elle brava le charme de son approche, et chanta au grand plaisir de l’auditoire, et à la grande mortification des valets et des chevaux qui attendaient leurs maîtres dans la cour, avec un accompagnement de pluie fraîche et