Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/175

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mais vous avez un grand malheur, mon cher ami ; c’est d’être riche et de ne pas connaître la valeur de l’argent.

— Voulez-vous m’expliquer cela ?

— Vous ne savez pas combien l’argent peut contribuer au bonheur de l’homme ; vous ne savez pas utiliser le vôtre, en un mot, vous ne savez pas jouir de la vie.

— Par ma foi, je serais bien aise d’apprendre comme vous l’entendez. Veuillez me donner vos conseils ?

— De tout mon cœur, répondit le vieillard ; mais vous devez avoir besoin de prendre de la nourriture ; dans notre Lande il fait bon d’avoir des provisions. Venez dans ma maison, vous n’y manquerez de rien.