Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

cevoir, avec abondance, avait soulagé ma poitrine… Je cherchai mon cheval : je gagnai avec lui une chaumière où je dévorai une galette de maïs dont la digestion métallique faillit me tuer. Mais le soir, j’avais repris ma course en disant : c’est égal. — Nous sommes sur la terre classique des métaphores. Pourtant, j’oserai vous déclarer qu’au bout de huit jours de cette vie, je fus guéri ; j’avais retrouvé la volonté de vivre, j’étais sauvé.

Ce fut un étrange spectacle que mon entrée chez moi. Pendant les trois premiers jours, on avait espéré que je serais mort dans un coin. Quand j’arrivai, ma maison était au