Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/194

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pillage. Mes cousins, mes amis, ma maîtresse, c’était à qui emprunterait quelque chose à mes gens. L’un, c’était ma voiture et mes chevaux pour me chercher ; l’autre c’était de l’argent pour commander des prières ; un troisième s’emparait des clefs afin de me les rendre.

Lorsque je traversai d’un pas rapide et d’un air assuré les salles de mon manoir, semblable à la statue du commandeur au festin de don Juan, je causai tant d’épouvante et d’effroi que plusieurs en tombèrent malades, et faillirent me constituer leur héritier.

Dès ce jour, j’abandonnai le luxe, les amis, les plaisirs qui épuisent,