Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/207

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— Quel beau spectacle ! s’écria Horace : si Laorens était là !

— Laorens !

Un profond soupir, une profonde impression de douleur suivit cette pensée. Horace fit un mouvement pour retourner vers son lit,… il vit Laorens debout et radieux derrière lui.

Il se jeta à son cou avec une impétueuse effusion de tendresse, de repentir et de reconnaissance. Il pleura comme un enfant que sa mère vient de gronder, et l’embrassa comme un amant qui retrouve sa maîtresse.

— Je n’ai pas pu y tenir, disait Laorens : j’ai couru sur tes traces,