Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/54

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jeune fille tira de son sein une lettre qu’Horace l’avait chargée de remettre à sa sœur. Elle était ainsi conçue :

« Ma bonne sœur,

» Je t’adresse une personne intéressante à laquelle tu voudras être utile, quand tu sauras que, destinée à la corruption par une mère infâme, elle a su résister à tous les dangers de sa position, et se conserver pure au milieu des exemples et des leçons du vice. Fais-toi aimer d’elle, cela ne te sera pas difficile ; il suffira qu’elle t’entende et qu’elle voie ta conduite pour adorer en toi la vertu. Je ne la recommande point