Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/88

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beau sur un homme pâle et élancé, ressemblait sur lui au premier fourreau d’un gros marmot ; sa ceinture de moire était perdue sous l’empiétement du ventre sur la poitrine, et sa croix d’or, cherchant en vain sa place entre un cou qui n’existait pas et un estomac qui n’existait plus, occupait tout l’espace intermédiaire entre le menton et l’ombilic.

Il était si essoufflé d’avoir traversé l’antichambre à pied, qu’il eut d’abord beaucoup de peine à répondre à l’accueil doux et aisé de mademoiselle Cazalès. Il balbutia quelques paroles épaisses et muqueuses que personne ne comprit, et lui tendit la main. Rose vit avec une extrême