Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/105

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cienne vie. Ces excellentes religieuses sauraient apprécier le mérite bien grand et bien réel que vous avez eu à l’abandonner ; mais les jeunes personnes de votre âge, moins éclairées dans leur piété, moins parfaites dans leur vertu, oseraient peut-être douter de la vôtre en apprenant les écueils dont vous êtes sortie victorieuse. Croyez-moi ; ne dites rien de ce qui est derrière vous : ces souvenirs ne peuvent que vous être pénibles ; éludez toute question, ne laissez rien deviner de votre origine, vous vous en repentiriez. Je ne voudrais pas vous voir trahir la vérité par de faux récits ;