Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/114

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sous de sa destinée ; elle avait, si l’on peut parler ainsi, l’instinct des sacrifices.

Aussi, quand mademoiselle Cazalès s’efforça de lui faire comprendre de sa situation tout ce qu’elle aurait compris d’elle-même, elle blessa cette fierté délicate et susceptible ; mais ce dont Rose souffrit le plus, ce fut le soin cruel que prit sa protectrice de lui faire sentir les obstacles qui la séparaient d’Horace ; elle trouva humiliant d’être soupçonnée de les avoir méconnus ; et lorsqu’elle attendait son bienfaiteur avec toute la fermeté de sa raison, toute la puissance de sa volonté, elle fut