Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/160

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Ils se firent si peu d’accueil, que Rose crut qu’ils se voyaient tous les jours. Il y avait deux ans qu’ils ne s’étaient vus. Ils semblaient même embarrassés pour se parler, comme deux personnes qui se voient pour la première fois et qui ne trouvent rien à se dire. En effet, ils ne se connaissaient pas. Dès leurs premiers ans, l’éducation les avait séparés.

« Eh bien ! vous plaisez-vous au couvent ?

« — Pas trop. » Cette réponse fut faite des yeux plutôt que des lèvres ; car, au grand étonnement de Rose, le chapeau de sparterie était venu se