Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/173

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mademoiselle de Beaumont. Nous vous attendons depuis plusieurs jours. Soyez la bien venue, ma chère enfant. »

Aussitôt la porte de la grille fut ouverte à Rose, qui, en passant le seuil, n’eut pas l’idée de frémir. La supérieure lui tendait les bras avec une affection que personne encore ne lui avait témoignée. Ses larmes coulèrent de nouveau ; mais cette fois elles furent douces. Elle voulut baiser les mains de madame de Lancastre, qui s’en défendit d’un air de douce moquerie pour un témoignage de politesse si profane. La dépositaire embrassa Rose avec la