Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

un ans, époque à laquelle je prononcerai mes vœux.

« — Ces trois ans d’épreuve me tranquillisent, dit Rose ; vous aurez le temps de réfléchir, et peut-être changerez-vous d’avis.

« — Je ne le pense pas, reprit sœur Blanche ; je suis toute faite à cette vie de couvent. Depuis que je suis au monde, je nourris cette idée et je contemple cet avenir ; je ne connais rien de ces plaisirs auxquels on m’exhorte à renoncer ; je n’en aurai nul regret, je vous assure, et l’on dit qu’il faut les payer de tant de peines et les expier par tant de regrets, qu’il me tarde d’avoir mis