Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/226

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entre eux et moi une barrière éternelle.

« — Je ne connais pas plus que vous les plaisirs de la vie, dit Rose. Jusqu’ici j’ai vécu pourtant au milieu de ce que vos nonnes appellent les pompes de Satan ; je n’y ai trouvé qu’ennui et chagrin ; mais je n’oserais m’engager pour toute ma vie à me tenir dans cette cage ; l’idée seule d’y passer quelques années m’épouvante, quoique le bonheur de vous rencontrer m’ait bien réconciliée avec elle. »

Les deux jeunes filles se séparèrent en se promettant de se revoir le lendemain, à l’issue des délibéra-