Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/230

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per, comme une personne pour qui la vie humaine n’a point de secret.

Son apparition dans ce lieu contraria vivement madame de Lancastre. Quelque vraie que puisse être la dévotion (et certes celle de la supérieure était des plus sincères), il s’y mêle toujours je ne sais quel sentiment d’orgueil dont l’essence est intimement liée à toute vertu humaine.

Il y a sans doute beaucoup de mérite dans le métier d’une vénérable abbesse, qui passe sa vie à psalmodier, à prendre du thé, à se chauffer à un foyer brillant, au milieu du caquet enjoué de ses jeunes novices, à régir à tête reposée son petit empire,