Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/235

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« — Parbleu ! dit la sœur Olympie sans prendre garde au mouvement d’horreur que ce mot cavalier imprima à son auditoire, il ne faut pas tant de jours pour juger une fille. N’avez-vous pas devant vous trois ans pour l’éprouver et pour la renvoyer si elle ne vous plaît pas ?

« — Vous vous servez, ma bonne sœur, d’une expression qui, nous vous en demandons pardon, ne nous paraît pas exprimer notre pensée. Plaire à nous, ce n’est pas une affaire ; il s’agit de savoir si elle plaira au Seigneur pour épouse.

« — Oh ! laissez faire à notre Seigneur, dit sœur Olympie ; il n’est