Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/251

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la même faveur de toutes les autres. Sœur Olympie la pressa dans ses bras robustes avec une brusquerie de tendresse vraiment maternelle. Comme elle allait sortir, une jolie petite fille de huit ans vint à la porte de l’ouvroir pour demander quelque chose à une religieuse. On la fit entrer, et sœur Olympie, qui aimait les enfans comme un vieux soldat, s’amusa un instant des grands yeux et de la mine espiègle de la petite Suzanne. La supérieure voulant montrer à la sœur de charité les précoces talens de ses petites pensionnaires, ordonna à Suzanne de réciter la dernière fable qu’on lui avait