Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/43

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aperçut pas. Il rentra, navré, passa le reste de la nuit dans une cruelle insomnie, et s’éveilla au matin, torturé par des rêves bizarres et pénibles, plus fatigué que la veille, guéri de son amour, mais non du chagrin amer que laisse une illusion déçue.

Son délassement favori était la peinture. Assez artiste pour donner le nom de passion à cette occupation chérie, il était riche et n’osait parler comme un peintre. Il prit ses pinceaux et voulut travailler. Mais la toile qui couvrait son chevalet était un portrait de la marquise, commencé sous l’empire de