Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/60

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soin extrême et à terminer par des nœuds de rubans, à la manière des Avignonnaises, étaient étalées sur le bras du fauteuil. Maurice les prit, et les toucha d’abord avec distraction ; mais à force de passer ses doigts sur leur tissu soyeux, d’en sentir le poids riche et magnifique, il les admira, il les approcha de son visage ; elles sentaient bon, et il les baisa. Puis, il se pencha pour regarder si elle dormait. Ses yeux ouverts attendaient le sommeil ; sa figure avait un calme enchanteur. « Quelle adorable création ! se disait-il ; que la nature est vaniteuse dans ses erreurs ! quel front, quelle