Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/62

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sais-je, moi ? Je suis prêt à croire qu’en ce moment tu converses avec le ciel ; tu vois peut-être ton père qui te sourit et les anges qui chantent pour te bercer. »

Dans ce moment, Maurice se baissa et imprima sur le front de la jeune fille un baiser qu’elle chercha à lui rendre, le visage rayonnant de joie.

« Ah ! tu dois avoir une âme, une âme angélique que le commerce des hommes n’a pas souillée ! Pauvre ange chassé des cieux, accomplis ta destinée ; et quand tu retourneras là haut, souviens-toi de moi. »

Il parlait tout haut, cette fois ; et