Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/96

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vu lui parler debout et avec toutes les marques d’un profond respect. Elle ne devait sortir du couvent que pour paraître à la cour avec le titre de gouvernante des enfans de France, ou au moins de dame d’atours de madame la duchesse de Berry.

Une telle ascension dans l’opinion des sots n’enorgueillit point la jeune comédienne. Elle était fière et non pas vaine, et d’ailleurs elle ignorait à quel point elle occupait l’oisive curiosité des Néraquois. Malgré les égards dont elle se voyait entourée, malgré les bontés de mademoiselle Cazalès, malgré sa volonté d’aimer le genre de vie qui