Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/97

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s’ouvrait devant elle, un invincible ennui accablait son âme active. Cet avenir inconnu où elle se lançait la remplissait d’inquiétude. Elle dormait peu et passait les jours dans un insurmontable malaise. Ces conférences de dévotes qui remplissaient la vie de mademoiselle Cazalès l’accablaient de mortels bâillemens ; ces figures de laquais qui la servaient avec un respect machinal à la table des maîtres, et qui l’eussent trouvée à peine digne de manger avec eux quelques jours auparavant, lui faisaient autant de mal que la haine servile de la Lenoir. Toute ignorante de la vie, dans