Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/101

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daigneux ? Non, mon Dieu ! je ne le pouvais pas, vous le savez bien, Seigneur mon Dieu ! je ne le pouvais pas.

— Chère Blanche, dit Rose en l’embrassant, toute en larmes, assez, assez, je comprends maintenant, n’en parle plus, cela te fait mal. Viens à l’église, nous prierons toutes deux. Oui, je prierai avec toi, tu sais bien que je crois en Dieu, surtout lorsque j’ai à l’implorer pour ton bonheur.

— Non, Rose, je veux tout te dire, je veux m’accuser devant toi, devant Dieu qui m’entend, car le mal est plus grand que tu ne l’imagines… Un jour… hélas ! que je me sens de honte dans le cœur ! il était